12.8.11

Le roman de Blue: un vague avant-goût

Ça n'aura que peu à voir avec ça, mais ça en parlera aussi.

Faut la laisser travailler, héhé.

It'll be a great Book.





10.8.11

Transit

Je savais pas quoi offrir à OldCola, mon vieil ami précieux débarqué en ville mercredi dernier. C'est difficile de lui faire plaisir.

Grâce à PatLag, mon jeune ami précieux, j'ai trouvé.

George Carlin...



Ne vous gênez-pas pour en profiter si ça vous chante: y a assez de gâteau pour tous...

3.8.11

Pas pour celui qu'on pourrait croire

Ça a beaucoup joué dans l'invention de Jean-Christian, et dans ma façon de le traiter ses quinze premières années. Astheure, il est un homme et il est loin, physiquement, mais nous sommes proches en toutes les autres dimensions qui devraient pourtant nous manquer.

Non, ça, c'est pour mon autre kid. Pour Kevin. Qui en a besoin. Ça va le fâcher, sur le moment.

Shit happens.

En hommage à tous mes Tribaux hexagonaux que je bardasse parfois trop

et surtout à leur Maîtresse Bleue.



S'agit maintenant d'entendre l'anglais, cousins.

29.7.11

All mine!

Ladies & Gentlemen, j'ai mis au monde ce grand diable.

Avec un peu d'aide de sa mère.


Certes, il m'en veut, parce qu'après tout j'ai fait exprès et qu'il est pris avec sa vie depuis vingt-neuf ans, sans avoir jamais rien demandé, mais bon, il sait aussi que je m'en crisse et ne regrette rien. That's my boy, people. Best damn thing I ever made in my life.

Il me plaît foutrement, ce bon Jack-là...

Jacques Durocher. À surveiller. I mean it. Toute la Tribu. Surveillez-le.

Héhé.

He's fucking goood. Goood genre dangereux!

Évidemment, une Camaro, bleue ou pas, traverse mal le Golden Gate Bridge sans chauffeur, cheveux ou pas au vent.







Comme de raison, y a aussi ceci, auquel JD rend un superbe hommage. Et j'en ai un tas à vous raconter là-dessus, l'original...

25.7.11

Go, Amy, en paix si ça se peut. Go, Baby, since you're gone anyway. Kiss Émile for me.

Le corbillard


Par des temps de brouillard, de vent froid et de pluie,
Quand l'azur a vêtu comme un manteau de suie,
Fêtes des anges noirs ! dans l'après-midi, tard,
Comme il est douloureux de voir un corbillard,
Traîné par des chevaux funèbres, en automne,
S'en aller cahotant au chemin monotone,
Là-bas vers quelque gris cimetière perdu,
Qui lui-même, comme un grand mort, gît étendu !
L'on salue, et l'on est pensif au son des cloches
Elégiaquement dénonçant les approches
D'un après-midi tel aux rêves du trépas.
Alors nous croyons voir, ralentissant nos pas,
A travers des jardins rouillés de feuilles mortes,
Pendant que le vent tord des crêpes à nos portes,
Sortir de nos maisons, comme des coeurs en deuil,
Notre propre cadavre enclos dans le cercueil.

Émile Nelligan

20.7.11

OK, Rain, LÀ on est quittes. Cadeau. 10-4!

Prière aux Français qui voudraient savoir ce dont il s'agit de s'adresser à Rainette, genre, ou au Terrible, ou à Big Mac, anybody but me.



Ou, selon les goûts, y a aussi le nettoyeur de Saint-Eustache. En hommage à l'examen d'Emcée, et en dépit qu'elle ait un faible pour Marc Labrèche.

Peau de Chagrin: La Tribu

Une crisse de chance que je vis pas des dîmes tribales. On était 134, on a perdu Anne des O, là on vient de perdre autrui, ché pas qui, on est rendus à 132.

C'est le temps où jamais de déserter, paske quand les chiens de guerre reviendront rôder, on sera pas assez, de cent trente-deux. Il restera que Blue et moi avec des Louisville Sluggers, Terrible en truck et Big Mac en avion, et peut-être ma vieille voisine Marion, qui sait faire des potions et m'aime en masse, sauf qu'elle a huit chats et déteste les chiens, même les chiens de guerre, même les petits, les toutous de guerre, elle aime pas ça, faque faut pas compter sur Marion, mais autrement, euh... Autrement, faudrait se mettre à recruter, je suppose.

19.7.11

Poème inspiré d'un dire du père de Emcée

Le poil des yeux pesant,
Je penche par-devant, je pense par le sang,
Ma paupière est plombée,
Mon iris a risqué
Tout ce qu'il osera
Contempler.

Voir, c'est boire
À la rétine, à la tétine
Du lait, du laid.

Le poil des yeux pesant,
Je sens venir un sommeil fou,
Allongé dans les ronces et
Couvert de cailloux,
Les cauchemars me mettent à mal,
S'infiltrent ainsi que des vers de
Mezcal
Dans mon veinage soul,
Causant dommage mou.

16.7.11

Joe, Joe, t'avais les yeux croches, mais on peut pas dire que je t'aimais pas...

Je m'apercevais de rien. Même pas que cette chanson était de Pierre Delanoë. J'avais douze ans. J'en ai torchées, quelques-unes, de chansons, depuis. Merci. Pour l'illusion. L'ambition. The whole shit, you know.



J'ai jamais saisi au juste pourquoi cette chanson qui raconte un échec m'avait donné le goût d'essayer.

Outre le fait

qu'elle ressemble un peu à Darth Sidious avec les mains arthritiques à l'envers et qu'elle n'est manifestement pas habillée par Blue et qu'elle a commis l'impardonnable crime de mourir le même jour que Jean Cocteau, outre ça, elle chante pas mal du tout.



Oh pis non, by the way: je ne regrette rien non plus.

14.7.11

Anne! (Des Ocreries)

Fais un homme de toi ou fonds comme une lune de miel, bordel.

Reviens-en. Ou pas. Se fier sur le Terrible, c'est comme si Dame Guenièvre s'énamourait du Chevalier Fagot.

Je t'ai fait de la peine. Oui. Ici, c'est le genre de chose qui arrive.

Reviens-en, sacrement. Montre-toi dure.

Montre-toi tribale, montre-toi bleue.

Bonne fête nationale, France!

C'est Butch, comme il en a coutume, qui m'en apprend une bonne: le 14 juillet ne célèbre pas la prise de la Bastille!


Un vieux billet 100 fcs Delacroix. Emcée est restée stupéfaite, ébahie, ravie devant la toile originale au Louvre...

Bonne fête, amis, cousins. Je fais souvent des farces plates, mais sans la France, il me manquerait une moitié de mon identité...

11.7.11

Vous me faites tous tellement chier avec vos Facebook shits

Sortez donc d'icitte, calice, allez vous mignoter ailleurs, mais les hosties de mangeux à deux râteliers, les hypocrites naturels, les crosseurs, les paranos, les ceuzes qui se magasinent une claque sua yeule...

10.7.11

Test Autobus

Il faut, je crois, périodiquement s'administrer le test autobus. Pour qui, combien de gens serait-on prêt à se précipiter sans hésiter sur le passage d'un autobus en bonne voie de les écraser? Quelle(s) vie(s) sauverions-nous au prix de la nôtre?

Il m'a toujours semblé qu'au minimum il en faut une. Si on n'en trouve aucune, on est bien à plaindre. Évidemment, si on en trouve trop, vu l'augmentation des transports en commun, on est statistiquement mal barrés aussi, mais là on sort de la philosophie.