7.9.08

Sandra Gordon, the original: La dernière beatnik

À débarque toujours juste quand c'est le temps, elle part jamais trop tard, on se connaît que par le Web mais parfois, oh, disons aux six mois, je m'endors tête première sur le clavier, un mégot entre les dents, sensible comme un mur de ciment, et juste quand ça commence à puer le plastique cramé, une main virtuelle, y a pas d'autre expression, me réveille doucement et fermement, c'est Sandra, sauf qu'elle n'est pas là, elle est dans la machine, et elle s'arrange ché pas comment pour que j'aille au pieu.

C'est le temps d'aller faire une virée à LA COUR À SCRAP.

4 commentaires:

s.gordon a dit...

Je n’ai pas une tête à chapeaux. Le vôtre ne me fera jamais, anyway. Ça a l’air de rien, mais un post comme celui-là – qui vous a pris quoi, cinq minutes à produire, ça met la pêche y’a pas d’autres mots. Je l’ai lu le matin même de sa publication, et je me suis dit ouin, quand Mistral réserve une mornif à quelqu’un watch out, ça fracasse. Voudrais pas être dans les culottes de Bigras. Pas de misère à croire que les visites sur votre blog augmentent à la puissance mille quand monsieur M. s’exaspère – avec raisons. Faut-il s’en étonner ? Mais ceux et celles qui zyeutent le reste - de loin et régulièrement, avec le recul de lecteurs anonymes et virtuels – ceux et celles-là, dis-je, ne se bornent pas qu’à cette facette incendiaire de l’écrivain, si imposante et distinctive soit-elle. Ceux-là retiennent un paquet de belles choses... dont la délicatesse qui vous pousse parfois à écrire des lignes qui transcendent le Web et qui se pointent sans crier gare dans nos matins merdiques quand on ouvre l’ordi et qu’on pitonne sur Vacuum II Scrapbook.

Mistral a dit...

Sandy... T'as pas idée. Je pouvais rien figurer d'autre pour ton silence depuis ce billet que, somehow, il t'avait déplu. Filais maaaal! Et ce soir je digère les restes de mes mercuriales, je sens bien que le monde se tient loin, et outre le rush qui peut venir avec une bonne mitraille de mots qui arrose sur deux jours, il reste que j'aime pas être fâché rouge, ni faire peur au monde, et ça me laisse un goût de corde de guitare dans la bouche...

Et te voila qui débarques et me rédimes. J'en ai perdu mon accent grave. Thanks so much, woman. The beat goes on.

s.gordon a dit...

Une mezzanine bruyante qui ne vient pas à bout de l’enthousiasme d’un seul homme, ça c’est le genre d’histoires qui me plaît. La plomberie, après ça, j’imagine qu’on en vient à bout. En effet, le plus tough à faire se situe ailleurs, chez nous et chez l’Autre.

Était-il rude, le tanin de l’Argentin? Pfffff, ouais, ouais. Quand on finit une missive par une phrase punchée, on appelle ça une chute, c’est ça ? Pas grave, c'est doux doux à la première lecture. M’en vas drette là manger des croûtes. Je sens que je vais en avoir de besoin pour me réchauffer les corpuscules. Hasta Luego !

Mistral a dit...

Tu rigoles, il en reste trois gros doigts dans la bouteille sur le frigo. L'ai pas refermée. Vais demander à Pinard quoi faire avec du vinaigre éventé argentin!

Héhé. Soigne ta chute.