26.1.08

LYES: nouvelles du Duck

OK, Amélie me fournit de quoi ne pas spéculer à l'inquiétude comme un moteur qui tourne à l'odeur résiduelle de gasoline, ce qui me décrit pile-poil.

Le Duck n'est pas à Pinel. Il est, mettons, redevenu campivalencien à contrecoeur. Chu nul en géo mais chu fort en français, faque relisez avant de m'écrire que ça se peut pas.

Il est pas sorti de l'auberge, c'est tout ce que je me sens autorisé à dire avant de lui avoir parlé, mais au moins il n'est pas à Pinel. Dès que je mets la main dessus et que j'en ai fini avec lui, je vous donne des nouvelles de ce qui reste.

11 commentaires:

amélie... a dit...

wow. les habitants de valleyfield sont assez huppés... avoir un nom si présomptueux!

Mistral a dit...

Tu sais, je doute fort qu'on ait organisé un plébiscite sortant des limites du journal régional qui improvise un sondage au croisement des artères commerciales sur l'heure du lunch. Ces pauvres couillons se sont réveillés un beau matin campivalenciens. La commission de toponymie, deux nerds pâles issus d'UQAM et claquemurés dans un bureau du Plateau, se sont crossés le tronc rachidien pour renommer une réalité qui n'est pas la leur, puis sont passés au trou suivant. Astheure on commence le shakage dans nos bottines, en ville: y a comme un ras la chaudière en région, et la nuit on rêve de fourches et de torches et de hordes paysannes assoiffées de justice...

Franz Schürch a dit...

Oh attention, c'est toute la moitié de mon sang qui est campivalencienne, et disons que la hauteur volontaire n'est pas à exclure trop rapidement de cette appellation.

Mistral a dit...

Kestu viens me tirer le poil, Franzi? Tu t'ennuies?

La moitié de ton sang, tu l'as laissée sur des patinoires, parfumée à tout ce qu'on se mettait dans le réseau ou dissipée en philosophie. Ta mère s’est barrée de Valleyfield et ton village personnel, ta racine et ta terre, c’est une enclave dans la ville ceinte de grillages dont on verrouille les accès à vingt-trois heures, un camp de concentration inversé, conçu pour empêcher les gens d’entrer, surtout les enfants de pauvres à l’Halloween. Toi, tu revendiquerais un héritage de Valleyfield ? Quand c’est que t’as été menacé de partager le destin de 80% des gars là-bas (une bonne job bien payée à shop sans même passer par le cégep) ? Toi, l’aristocrate germanique à la race revigorée par une bonne infusion de jus canadien-français, brillant que c’en est un crime, le cœur gros et la fibre loyale, mais qui a tant de mal à rigoler…

Franzi, mon vieil ami : moi, tu sais toujours me faire marrer.

Gomeux a dit...

Comment on appelle ça, un habitant de TMR?

Unknown a dit...

Houlaaaaaaaaaa !

Moi la campivalencienne , je joue les offusqué là ! Tu as une dent contre Valleyfield ? J'ai assurement manqué un grand bout...

Pourtant c'est une mignonne petite ville, quoique roulé par des gros motard et une fausse bourgeoisie qui peuvent pas se sentir.

M'enfin je garde quand même un bon souvenir de tout ses rues que je connais par coeur, de la baie avec des couchés de soleil magnifique...

...bref je dois avoir skipé quelque infos, moi la vierge lectrice de ce lieu.

Mistral a dit...

Timorientalderire?

Mistral a dit...

(Voix de l'ogre...) Je sens la Neige fraîche!

Neige! Je croyais que toute cette verdure et tout cet air pur avaient eu raison de toi.

Franz Schürch a dit...

Je ne comprends pas grand chose à ce que tu racontes. Je ne me réclame pas particulièrement de Valleyfield: j'y suis allé trois ou quatre fois pour voir des morts. Mais j'aimais bien mon grand père et ma grand-mère qui y sont nés, y ont été élevés, y ont vécu assez longtemps et que je voyais beaucoup quand j'étais jeune. Ils avaient une certaine hauteur, surtout mon grand père, malgré le fait qu'il a commencé à travailler à 12 ans, etc... etc..., d'où ma remarque, qui était une blague. Cela dit, si je n'ai pas l'honneur d'être un campivalencien à la bonne job bien payée à la shop sans même passer par le CÉGEP, je n'ai pas non plus le bonheur d'être un aristocrate germanique. D'ailleurs je ne comprends pas non plus le reste de cette phrase. Il me semble que tu me prêtes des intentions qui sont bien en deçà de mes préoccupations en général. Et puis le "moi, tu sais toujours me faire marrer", c'est quoi ça, une tentative de provocation?

Unknown a dit...

Ah poudreuse quand tu nous tiens.
Le grand gel à l'année longue. Dommage, tant de verdure vu par si peu de yeux candides...

Mistral a dit...

Oui! T'as pas le monopole de l'esprit blagueur, you know...