22.7.03

Dire sa vérité, écrit Mario dans son blog, n'est pas à la portée de toutes les bourses. S'il entend par là les couilles, que certaines sont molles et d'autres en plomb, j'abonde.



Il a le don de dégoter des sites étonnants, originaux, personnels. Et de lier aujourd'hui vers une liste de critiques assassines dont la lecture est supposée nous rassurer sur l'idiotie des critiques. Car seuls des monstres consacrés y sont éreintés, égratignés, étrillés, mis en cause. Peintres, écrivains, musiciens célèbres: la haine éclate en cent fleurs acides.



Or, sortant de tout lire, je me trouve soit d'accord avec les critiques, soit comprenant leur point de vue. En musique, je ne m'y connais guère. En peinture, un peu plus. Ce sont les traits littéraires qui me sont les plus familiers. Mais toutes ces estimations, à mes yeux, sont justifiées dans le contexte de leur temps ou du background de leurs auteurs. Sauf Zola. Ce qu'on dit de Zola pue la mauvaise foi. Mais c'est la seule notice de ce genre que j'ai repérée. Le reste se défend. Quand Balzac dit de Stendhal qu'il écrit mal, qui le contredira? Faudrait être au moins Balzac. Ce qu'on occulte constamment, c'est l'évidence: les critiques en révèlent davantage sur eux-mêmes que sur l'objet de leur étude.

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