10.10.02

Travail dans la pénombre. Mes Madelinots m'ont tenu éveillé toute la nuit, à boire, écouter de la musique et se promettre vainement d'aller dormir après la prochaine bière, la prochaine toune, la prochaine guerre. L'un ronfle sur le plancher à cette heure; l'autre, mon favori, dans son lit de fer. Pas allé à ses cours. Va s'en vouloir (tant mieux). Va reboire pour effacer l'inconfort.



Toute la nuit j'ai maudit le jour où je me suis assis pour écrire Boîte à bijoux, chaque fois que Maxime la remettait sous prétexte qu'elle lui donne des frissons. Quand il a su que j'étais aussi l'auteur de Soirs de scotch, il ne se tenait plus, alternativement accusant Kevin de le mener en bateau et répétant pour lui-même: «Je peux pas croire que je suis assis à côté du gars qui a écrit ça et qu'il est couché juste derrière moi...»



Vers les sept heures, quand j'ai finalement pu fermer l'oeil, le téléphone a sonné: un nouvel agent de surveillance me présentait ses respects (et me demandait le prénom de ma mère) avec la voix de CGDR.

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