28.9.02

Pas moyen de mettre la narine dehors sans tomber sur la mine réjouie de Johnny Taxi, ce bon gros pégrillon libanais aux chemises de soie éblouissantes qui faisait ma vaisselle quand j'étais déprimé. En voilà un que la taule n'a pas découragé de sortir.



Suis passé voir JF qui réglait la sono d'une copine chanteuse dans un café bistro rue Beaubien. M'a prêté des sous. La famiglia è sacra!



Au retour, croisé Pat Lebel devant son nouveau magasin d'électronique qu'il inaugure lundi. A pris de la bouteille. M'a fait faire un bout de chemin en bagnole.



Suis passé par le Marché Jean-Talon obscur et déserté; un seul étal restait ouvert. Ai acheté un panier de poires abîmées pour un dollar. Loué deux DVD chez Blockbuster. Maxime, l'autre Madelinot, vient d'appeler pour annoncer son arrivée avec une caisse de 24. Let the good times roll.



Pas écrit une damnée phrase. Tout le talent du monde et toute la puissance créatrice et tous les gimmicks ne remplaceront jamais la discipline dont je suis dépourvu. J'ai honte de ne pas travailler, je ne travaille pas parce que j'ai honte.

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